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la fille de la nature
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la fille de la nature

VIP-Blog de lovelilas
  • 63 articles publiés
  • 5 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 10/04/2005 16:32
    Modifié : 19/06/2005 18:16

    Fille (43 ans)
    Origine : loiret
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    laitiere

    13/04/2005 19:41

    laitiere


    pot en fer peint et decalcage d'une vache dessus

    Commentaire de dadounette (21/04/2005 13:00) :

    JDR CETTE PHOTO SI TU VISITE MON BLOG TU COMPRENDRé





    Dauphin en paillette tenu par des clous

    12/04/2005 21:03

    Dauphin en paillette tenu par des clous


    lovelilas




    le cor

    10/04/2005 19:49



    J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois, Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul, dans l'ombre à minuit demeuré, J'ai souri de l'entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques. Ô montagne d'azur ! ô pays adoré ! Rocs de la Frazona, cirque du Marboré, Cascades qui tombez des neiges entraînées, Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées; Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et le pied de gazons ! C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit; À ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Une biche attentive, au lieu de se cacher, Se suspend immobile au sommet du rocher, Et la cascade unit, dans une chute immense, Son éternelle plainte au chant de la romance. Âmes des Chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la voix du Cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre vallée L'ombre du grand Roland n'est donc pas consolée ! II Tous les preux étaient morts, mais aucun n'avait fui. Il reste seul debout, Olivier près de lui; L'Afrique sur les monts l'entoure et tremble encore. « Roland, tu vas mourir, rends-toi, criait le More; Tous tes pairs sont couchés dans les eaux des torrents. » Il rugit comme un tigre, et dit : « Si je me rends, Africain, ce sera lorsque les Pyrénées Sur l'onde avec leurs corps rouleront entraînées. - Rends-toi donc, répond-il, ou meurs, car les voilà. » Et du plus haut des monts un grand rocher roula. Il bondit, il roula jusqu'au fond de l'abîme, Et de ses pins, dans l'onde, il vint briser la cime. « Merci, cria Roland; tu m'as fait un chemin. » Et jusqu'au pied des monts le roulant d'une main, Sur le roc affermi comme un géant s'élance, Et, prête à fuir, l'armée à ce seul pas balance. III Tranquilles cependant, Charlemagne et ses preux Descendaient la montagne et se parlaient entre eux. À l'horizon déjà, par leurs eaux signalées, De Luz et d'Argelès se montraient les vallées. L'armée applaudissait. Le luth du troubadour S'accordait pour chanter les saules de l'Adour; Le vin français coulait dans la coupe étrangère; Le soldat, en riant, parlait à la bergère. Roland gardait les monts; tous passaient sans effroi. Assis nonchalamment sur un noir palefroi Qui marchait revêtu de housses violettes, Turpin disait, tenant les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu; Suspendez votre marche; il ne faut tenter Dieu. Par monsieur saint Denis, certes ce sont des âmes Qui passent dans les airs sur ces vapeurs de flammes. Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor. » Ici l'on entendit le son lointain du Cor. -- L'Empereur étonné, se jetant en arrière, Suspend du destrier la marche aventurière. « Entendez-vous ? dit-il. -- Oui, ce sont des pasteurs Rappelant les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l'archevêque, ou la voix étouffée Du nain vert Obéron qui parle avec sa Fée. » Et l'Empereur poursuit; mais son front soucieux Est plus sombre et plus noir que l'orage des cieux. Il craint la trahison, et, tandis qu'il y songe, Le Cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. « Malheur ! c'est mon neveu ! malheur ! car, si Roland Appelle à son secours, ce doit être en mourant. Arrière, chevaliers, repassons la montagne ! Tremble encor sous nos pieds, sol trompeur de l'Espagne ! » IV Sur le plus haut des monts s'arrêtent les chevaux; L'écume les blanchit; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. À l'horizon lointain fuit l'étendard du More. « Turpin, n'as-tu rien vu dans le fond du torrent ? - J'y vois deux chevaliers : l'un mort, l'autre expirant. Tous deux sont écrasés sous une roche noire; Le plus fort, dans sa main, élève un Cor d'ivoire, Son âme en s'exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du Cor est triste au fond des bois !




    LE MENDIANT

    10/04/2005 19:35



    Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai: - Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? - Il me dit: - Je me nomme Le pauvre. - Je lui pris la main: - Entrez, brave homme. - Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. - Vos habits sont mouillés, dis-je, il faut les étendre Devant la cheminée. - Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, Étalé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations.




    CE QUE DISENT LES HIRONDELLES

    10/04/2005 19:17

    CE QUE DISENT LES HIRONDELLES


    Déjà plus d'une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîche, Hélas ! les beaux jours sont finis ! On voit s'ouvrir les fleurs que garde Le jardin, pour dernier trésor : Le dahlia met sa cocarde Et le souci sa toque d'or. La pluie au bassin fait des bulles ; Les hirondelles sur le toit Tiennent des conciliabules : Voici l'hiver, voici le froid ! Elles s'assemblent par centaines, Se concertant pour le départ., L'une dit : « Oh ! que dans Athènes Il fait bon sur le vieux rempart ! « Tous les ans j'y vais et je niche Aux métopes du Parthénon. Mon nid bouche dans la corniche Le trou d'un boulet de canon. » L'autre : « J'ai ma petite chambre A Smyrne, au plafond d'un café. Les Hadjis comptent leurs grains d'ambre Sur le seuil, d'un rayon chauffé. « J'entre et je sors, accoutumée Aux blondes vapeurs des chibouchs ; Et parmi des flots de fumée, Je rase turbans et tarbouchs. » Celle-ci : « J'habite un triglyphe Au fronton d'un temple, à Balbeck. Je m'y suspends, avec ma griffe Sur mes petits au large bec. » Celle-là : « Voici mon adresse : Rhodes, palais des chevaliers ; Chaque hiver, ma tente s'y dresse Au chapiteau des noirs piliers. » La cinquième : « Je ferai halte, Car l'âge m'alourdit un peu, Aux blanches terrasses de Malte, Entre l'eau bleue et le ciel, bleu. » La sixième : « Qu'on est à l'aise Au Caire, en haut des minarets ! J'empâte un ornement de glaise, Et mes quartiers d'hiver sont prêts. » « A la seconde cataracte, Fait la dernière, j'ai mon nid ; J'en ai noté la place exacte, Dans le pschent d'un roi de granit. » Toutes : « Demain combien de lieues Auront filé sous notre essaim, Plaines brunes, pics blancs, mers bleues Brodant d'écume leur bassin ! » Avec cris et battements d'ailes, Sur la moulure aux bords étroits, Ainsi jasent les hirondelles, Voyant venir la rouille aux bois. Je comprends tout ce qu'elles disent, Car le poète est un oiseau ; Mais, captif, ses élans se brisent Contre un invisible réseau ! Des ailes ! des ailes ! des ailes ! Comme dans le chant de Ruckert, Pour voler, là-bas avec elles Au soleil d'or, au printemps vert !




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