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garou et sardou
22/04/2005 14:58
Je me souviens d'un arbre
Je me souviens du vent
De ces rumeurs de vagues
Au bout de l'océan
Je me souviens d'une ville
Je me souviens d'une voix
De ces Noëls qui brillent
Dans la neige et le froid
Je me souviens d'un rêve
Je me souviens d'un roi
D'un été qui s'achève
D'une maison de bois
Je me souviens du ciel
Je me souviens de l'eau
D'une robe en dentelle
Déchirée dans le dos
{Refrain:}
Ce n'est pas du sang qui coule dans nos veines
C'est la rivière de notre enfance
Ce n'est pas sa mort qui me fait d'la peine
C'est de n'plus voir mon père qui danse
Je me souviens d'un phare
Je me souviens d'un signe
D'une lumière dans le soir
D'une chambre anonyme
Je me souviens d'amour
Je me souviens des gestes
Le fiacre du retour
Le parfum sur ma veste
Je me souviens si tard
Je me souviens si peu
De ces trains de hasard
D'un couple d'amoureux
Je me souviens de Londres
Je me souviens de Rome
Du soleil qui fait l'ombre
Du chagrin qui fait l'homme
{au Refrain, x2}
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garou
22/04/2005 14:42
On garde un soleil
Au fond de nous
Un feu qu'on réveille
Malgré tout
Malgré les douleurs d'hier
Tout à coup on espère
Au hasard d'un jour
Pareil aux autres
On se sent moins lourd
La vie nous porte
Pour un regard de lumière
Un seul aveu à faire
Je n'attendais que vous
Je n'espérais que vous
J'ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n'attendais que vous
Nulle autre que vous
J'attendais votre voix
Vos soupirs
Donnez-moi votre air
Qu'enfin je respire
On garde un peu d'or
Au fond de l'âme
Mais le temps dévore
Éteint la flamme
Jusqu'à ce jour de hasard
Et soudain on repart
On remplit nos yeux
D'autres couleurs
Est-ce qu'on y voit mieux ?
Est-ce qu'on est meilleur ?
Quand tout redevient si clair
Un seul aveu à faire
Je n'attendais que vous
Je n'espérais que vous
J'ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde est trop grand
Trop long le chemin
Je n'attendais que vous
Nulle autre que vous
J'attendais votre voix
Vos soupirs
Donnez-moi votre air
Qu'enfin je respire
Vous, vous
Je n'attendais que vous
Je n'espérais que vous
J'ai marché si longtemps
Je viens de loin
Le monde était grand
Et long le chemin
Je n'attendais que vous
Nulle autre que vous
J'attendais votre voix
Vos soupirs
Donnez-moi votre air
Qu'enfin je respire
Je n'attendais que vous
Je n'attendais que vous
Au fond de nous
Malgré tout
Malgré les douleurs
Je n'attendais que vous
Je viens de loin
Je n'espérais,
N'espérais que vous
Je n'attendais que vous
Je n'attendais que vous
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Florent Pagny
22/04/2005 14:20
Ma liberté de penser
2003
Quitte à tout prendre prenez mes gosses et la télé,
Ma brosse à dent mon revolver la voiture ça c'est déjà fait,
Avec les interdits bancaires prenez ma femme, le canapé,
Le micro onde, le frigidaire,
Et même jusqu'à ma vie privée
De toute façon à découvert,
Je peux bien vendre mon âme au Diable,
Avec lui on peut s'arranger,
Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Prenez mon lit, les disques d'or, ma bonne humeur,
Les petites cuillères, tout ce qu'à vos yeux a de la valeur,
Et dont je n'ai plus rien à faire, quitte à tout prendre n'oubliez pas,
Le shit planqué sous l'étagère,
Tout ce qui est beau et compte pour moi,
J' préfère que ça parte à l'Abbé Pierre,
J' peux donner mon corps à la science,
S' il y'a quelque chose à prélever,
Et que ça vous donne bonne conscience, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Ma liberté de penser.
J' peux vider mes poches sur la table,
Ca fait longtemps qu'elles sont trouées,
Baisser mon froc j'en suis capable, mais vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Quitte à tout prendre et tout solder,
Pour que vos petites affaires s'arrangent,
J' prends juste mon pyjama rayé,
Et je vous fais cadeaux des oranges,
Vous pouvez même bien tout garder,
J'emporterai rien en enfer,
Quitte à tout prendre j' préfère y' aller,
Si le paradis vous est offert,
Je peux bien vendre mon âme au diable,
Avec lui on peut s'arranger,
Puisque ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas,
Non vous n'aurez pas,
Ma liberté de penser.
Ma liberté de penser.
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Chiméne Badi
22/04/2005 14:13
J'ai dans le cœur, quelque part,
De la mélancolie,
Mélange de sang barbare
Et de vin d'ltalie,
Un mariage à la campagne
Tiré par deux chevaux,
Un sentier dans la montagne
Pour aller puiser l'eau.
J'ai au fond de ma mémoire
Des lumières d'autrefois
Qu'une très vieille femme en noir
Illuminait pour moi,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où les croix sont penchées.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai dans la voix, certains soirs,
Quelque chose qui crie,
Mélange d'un chant barbare
Et d'un ciel d'ltalie,
Des colères monumentales
Que les vents m'ont soufflées,
Des discours interminables
Après le déjeuner.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
J'ai quelque part dans le cœur
De la mélancolie,
L'envie de remettre à l'heure
Les horloges de ma vie,
Un sentier dans la montagne
Quand j'aurai besoin d'eau,
Un jardin dans la campagne
Pour mes jours de repos,
Une maison toute en pierres
Que la mer a rongée
Au-dessus d'un cimetière
Où mon père est couché.
Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
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la rose de la naissance
22/04/2005 14:00
la naissance de deux chiots dans une rose
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